elle a quitté sa terre de soleil quand elle a eu 20 ans,
20 années passées au soleil, les pieds dans la méditerranée,
c'était un aller sans retour.
alors pour elle, les étés d'après c'était pour retrouver la chaleur sur sa peau,
faire corps avec sa méditerranée,
de l'autre côté, juste de l'autre côté de son enfance.
tous nos étés, enfants, ont été bercé par le sable chaud, l'eau salée retrouvée,
un incontournable de nos grandes vacances,
3 semaines chaque été.
ces vacances se sont le plus souvent passées en espagne, avec quelques étés passés ailleurs,
mais l'espagne revenait toujours,
mes grands-parents, ma tante y retrouvaient eux aussi leur eden,
je crois que ma tante y va toujours.
et si je me retrouve en espagne ce soir, à l'ombre de mes souvenirs,
c'est à cause d'une pub qui passe en ce moment.
oui, je sais c'est bizarre tout ça,
comme quoi la bouffe mène à tout chez moi!
en espagne, j'ai des souvenirs gustatifs inoubliables,
les tomates que ma mère épluchait pour que j'en mange alors que je détestait ça, et que je déteste toujours,
les pêches que je devais aussi manger, épluchées aussi....
mais il y avait surtout tout le reste:
le gâteau qu'on mangeait le matin au petit-déjeuner et dont je ne sais pas le nom,
les oeufs de cabillauds à la poêle dont je raffolais avec un filet de citron,
les calamars à la romaine quand on allait au restaurant,
les fines tranches de ce bacon épicé que je n'ai jamais retrouvé ailleurs et qu'on faisait frire à la poêle,
la soubressade tartinée sur le pain craquant,
la longanisse qu'on mangeait avec les oeufs au plat,
et enfin le philadelph*ia que je ne trouvais que là-bas.
je ne suis plus allée en espagne depuis, depuis 92,
j'ai dans la tête toutes ces saveurs de mon enfance.
quand nous sommes allés tous les 7 en nouvelle-calédonie, j'ai retrouvé dans les rayons mon philadelph*ia adoré et j'ai converti quasi toute la famille à mon addiction.
je ne sais pas combien nous avons pu manger de barquettes de philadelph*ia nature, tartiné sur du pain grillé avec sel et poivre....rien que d'y penser, j'en ai le goût sur la langue.
et d'ici, je vois que maintenant on doit en trouver en france, puisque la publicité passe à la tv!
enfin, il aura fallu tout ce temps pour qu'il arrive à entrer en france!!!
j'en rêve!!!!
bon je pense que pour le moment, on ne le trouve peut-être que nature, mais en espagne on le trouvait dans plusieurs saveurs et c'était vraiment super bon.
et voilà comment on passe de la tv, à l'écrit;
du philadelph*ia à ses souvenirs d'enfant si présents;
et comment on fait un lien du présent au passé, pour penser au futur:
dans 10 jours, je cherche mon philadelph*ia!
non, non je ne mettrais pas de photo,
je vais me faire mal!
billet non sponsorisé ;)
et une grande pensée à mon louis qui planche sur son français....xxxx