Parler vrai,
trouver les mots.
Les mots qui disent vrai et qui rassurent,
ceux qui n'inquiètent pas alors que la trouille est là.
En les rassurant trouver ceux qui pouvaient me rassurer en même temps,
se dire que c'est juste une demi-journée,
Vraiment pas grand chose.
Un mauvais moment à passer,
Celui où on s'endort en pleine journée alors que la vie dehors bat son plein.
Trouver le courage d'aller dans des murs dont j'ai horreur,
qui sentent la maladie, l'éther et parfois même la mort.
Et se dire en même temps que d'autres y ont été, et y sont confrontés
dans leur quotidien bien trop, bien trop petits, bien trop jeunes, bien trop souvent
et que là
c'est juste pour pas grand chose et que c'est un mal pour un bien.
Et pour eux, une journée avec un papa qui amène à l'école, fait à manger et vient rechercher:
une journée à part dans l'année.
Se dire que plus vite on y est et plus vite la peur et l'angoisse seront derrière, loin....
se dire que si on avait une baguette magique on y serait déjà à demain après-midi.
Mais que non finalement même en ayant fermés les yeux, on est encore bien aujourd'hui, même si la nuit avance
Trouver la force dans leurs yeux, et dans leurs bras et se sentir tellement petite d'avoir peur.
Heureusement l'amoureux, lui, est solide pour 2.
se retrouver dans des petits riens pour prendre les forces nécessaires.
Voir les heures se rétrécir et se dire qu'on voudrait aussi les retenir
mais non...
un badge fait avec amour sûrement pour m'accompagner, un sourire, la mer et un petit clin d'oeil
La traduction c'est rien de grave: une demi-journée à la clinique demain, une anesthésie générale pour une petite intervention pour retirer un polype qui est la cause de mes fc et une trouille que je n'imaginais même pas qui me bouffe depuis que jeudi dernier.
see you
/fdata%2F4146328%2Favatar-blog-1198201042-tmpphptwdHCK.jpeg){kind=avatar}
