Depuis quelques jours,
on sent un flottement léger
comme une aura
dont les arbres se pareraient.
un tremblement vert, rose ou blanc.
on sent le bouillonement de la vie sourdre
dans le gris,
libéré par quelques rayons de lumière échappés,
rassembler ses forces
sous la terre
meuble et collante.
un torrent qui à force d'être contenu
depuis de longs mois
ne demanderait enfin
qu'à se librérer de l'ombre.
c'est puissant,
ennivrant,
c'est la vie
qui reprend ses droits, sa place
qui nous réveille,
nous tire,
nous appelle.
il m'en faut si peu pour rêver....
printemps - sophie touret - nov. 2013